Communiqué de Renouveau Bordeaux Métropole relatif au conseil métropolitain du 30 septembre 2022

La crise énergétique n’est indolore pour personne

Lors des propos liminaires au conseil, Thomas Cazenave a tenu à rappeler que la situation des finances publiques est inquiétante pour tous et que chacun devra prendre sa part. Elle n’est indolore pour personne, elle n’est indolore ni pour les entreprises, ni pour les particuliers, ni pour l’État, ni pour les collectivités territoriales.

Il informe de son travail avec certains maires de la métropole afin de répondre, dans le cadre du PLF2023, le plus justement à la flambée des prix de l’énergie et accompagner les communes qui sont le plus en difficulté. Il fait savoir en effet que la flambée des prix de l’énergie frappe de manière assez différente les collectivités en fonction de leur situation.

Un plan climat métropolitain qui manque d’objectifs concrets et crédibles

Ce plan climat qui est une obligation légale, ne constitue pas un acte structurant de mandature puisque, Thomas Cazenave le rappelle, ce plan représente 2% du budget de Bordeaux Métropole et 98% des crédits sont déjà engagés dans le PPI.

Si nous partageons la même ambition pour lutter contre le réchauffement climatique, ce plan manque d’éléments concrets et crédibles pour y arriver. D’une part, il fixe des objectifs qui démontrent notre dépendance aux territoires voisins pour importer de l’énergie renouvelable et pour séquestrer le carbone. D’autre part, ce plan manque de crédibilité dans sa trajectoire à 2050 : conditions d’importation de 44% d’énergie renouvelable, les critères d’acceptabilité des projets de photovoltaïque , les leviers pour diviser par deux notre consommation énergétique, la faisabilité du 100% énergie renouvelable sur le territoire métropolitain…

Thomas Cazenave repose ici le problème du périmètre géographique de notre Métropole, qui, comme pour le logement et la mobilité, n’est pas adapté pour répondre au défi de la transition énergétique.

Le nouveau Schéma Directeur des équipements fluviaux doit répondre aux enjeux de la logistique du dernier kilomètre et de la mobilité des territoires voisins

Stéphane Mari salue le travail sur l’évolution de notre Schéma Directeur de nos Equipements fluviaux, qui amène enfin du concret sur le volet fluvial voté dans le Schéma des mobilités.

Il rappelle cependant deux enjeux majeurs qui restent à concrétiser pour une stratégie fluviale qui soit à la hauteur. Le premier est celui de la logistique du dernier kilomètre, sur lequel nous sommes très en retard.

Le deuxième enjeu majeur reste pour nous l’ouverture de cette stratégie en dehors de la Métropole. A quand enfin, une solution de navette fluviale pour les habitants du Médoc ou du Blayais ? A quand une réunion des élus de tous les territoires concernés pour réfléchir à une stratégie commune et les moyens à mettre en œuvre ?

Le projet de rénovation du Garage Moderne est une belle ambition au service de tout notre territoire métropolitain

Notre groupe par la voix d’Anne Fahmy a souhaité défendre le projet de rénovation et d’agrandissement du Garage Moderne qui s’inscrit dans notre logique métropolitaine à plusieurs égards. Ce lieu hybride et précurseur présente en effet un patrimoine architectural exceptionnel dans lequel s’imbriquent des activités de fabrication, de réparation, une vie culturelle et sociale dense.

Ce nouveau projet va accroitre cette dimension métropolitaine de ce lieu à travers le partenariat avec le FAB et en proposant un atelier de réparation de véhicules électriques, sans équivalent sur la Métropole. Anne Fahmy a insisté aussi sur sa vocation d’animation sociale des quartiers, qui à moins de deux kilomètres, représentent 34000 habitants, 5000 en quartiers prioritaires, 10000 en logement social.

A trois mois du passage en régie de l’eau, la Métropole doit répondre aux inquiétudes des agents et des habitants

Anne Fahmy rappelle toutes nos interrogations arrivées au fur et à mesure des conseils et des délibérations votées sur les coûts de préfiguration de cette régie et les problèmes de ressources humaines.

Aujourd’hui à trois mois de la bascule, les relations se tendent avec notre délégataire provoquant de nombreuses incertitudes qui se rajoutent à la complexité inhérente à ce genre d’opération.

Dans un contexte tendu lié à l’énergie, Anne Fahmy repose la question urgente du prix de l’eau, qui n’est toujours pas fixé, laissant les habitants dans l’inquiétude.

Groupe Renouveau Bordeaux Métropole

Thomas Cazenave, Anne Fahmy, Fabienne Helbig et Stéphane Mari

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