Communiqué de presse du groupe Renouveau Bordeaux du 3 mai 2022

Le groupe Renouveau Bordeaux demande la suspension immédiate du stationnement payant sur les Boulevards pour cause d’irrégularité et appelle la mairie de Bordeaux à rendre la situation conforme dans les meilleurs délais.

Nous contestons la légalité de l’extension du stationnement payant à Bordeaux, sur les boulevards entre la barrière de Pessac et la barrière Judaïque, effective depuis le 1er avril 2022, car l’arrêté municipal concernant cette extension n’a pas été publié.

En effet, « comme tout arrêté municipal, les arrêtés relatifs au stationnement ne sont exécutoires qu’après avoir été publiés et affichés en des lieux choisis. Par ailleurs, ils doivent dans un certain délai faire l’objet d’un enregistrement, avec numéro d’ordre, sur le registre communal ad hoc. »

Il appartient donc à la mairie de Bordeaux de régulariser la situation au plus vite et de gérer la situation de ceux qui ont payé le stationnement dans cette zone et/ou ceux qui ont reçu un avis de paiement de forfait post-stationnement depuis le 1er avril 2022.

« Par ailleurs, nous déplorons que la révision de la politique de stationnement à Bordeaux ait été aussi mal gérée du début jusqu’à la fin et demandons à nouveau que toute transparence soit faite sur ce dossier. »

En effet, les solutions retenues par l’équipe municipale ont été prises en fonction de la majorité exprimée dans le cadre d’un questionnaire. Ce dernier très contesté et contestable tant il était orienté, adressé par la poste de manière non nominative à certains foyers de quartiers concernés, était donc passé du statut de concertation en référendum de fait.

C’est pourquoi, en vertu du principe de la liberté d’accès aux documents administratifs (loi n°78-753 du 17 juillet 1978), nous demandons la communication de tous les éléments qui ont servi à la préparation de cette décision administrative, c’est à la dire la consultation, avec le questionnaire et les réponses des administrés.

Groupe Renouveau Bordeaux
Thomas Cazenave, Catherine Fabre, Anne Fahmy et Aziz Skalli