Communiqué de presse du groupe Renouveau Bordeaux du 21 février 2024

La Mairie de Bordeaux vient de lancer une nouvelle campagne de communication et de recrutement dans le secteur de la petite enfance. Celle nouvelle campagne fait suite à celle d’octobre 2023, après l’annonce d’une pénurie de 70 professionnels pour ses crèches municipales qui l’a contrainte de fermer une centaine de places en septembre dernier.

Alors même que la situation est critique, que la première campagne d’octobre 2023 n’a rien donné et que les familles bordelaises peinent de plus en plus à trouver une solution de garde pour leurs tout-petits, l’équipe municipale se limite à critiquer le Gouvernement, plutôt que de proposer des solutions et d’accepter la main tendue il y a bientôt 2 ans pour résorber cette pénurie de professionnels.

Les élus du groupe Renouveau Bordeaux, présidé par Thomas Cazenave, tiennent à souligner que la majorité municipale a fait le choix pour ses crèches de ne pas recourir à la possibilité offerte par l’arrêté ministériel du 29 juillet 2022 et qui vise précisément à faciliter et encadrer l’emploi dans les structures d’accueil du jeune enfant de personnels non diplômés, en particulier les élèves alternants.

Pourtant, ce ne sont pas les candidats au CAP petite enfance qui manquent et qui pourraient être demain les professionnels qui seront recrutés par la Mairie de Bordeaux.

En refusant -pour des raisons dogmatiques- et en caricaturant cette possibilité, la majorité municipale participe à renforcer la pénurie de professionnels à Bordeaux. Alors qu’elle ne propose aucune solution pour améliorer l’attractivité du métier dans ses crèches, elle refuse cette opportunité qui répond à l’urgence pour le recrutement encadré du personnel de crèches.

Le groupe Renouveau Bordeaux demande une nouvelle fois à Pierre Hurmic de reconsidérer sa position sur le recrutement de personnel non diplômé dans ses structures municipales et rappelle que le personnel ainsi recruté doit justifier d’une formation ou d’une expérience préalable et ne peut excéder 15% de l’effectif et qu’il doit suivre en outre un parcours d’intégration et une formation certifiante/qualifiante.

« Qu’est ce qui est mieux ? D’avoir un personnel diplômé fatigué et sous tension ou d’y adjoindre des futurs diplômés motivés et volontaires ? L’urgence de la situation mérite mieux qu’une position dogmatique et nous maintenons notre demande de retirer les interdictions que vous imposez dans vos contrats de DSP de recourir à du personnel non encore diplômé dans les conditions précisément encadrées. » – Anne Fahmy, conseil municipal du 10 octobre 2023

Groupe Renouveau Bordeaux
Thomas Cazenave, Catherine Fabre, Anne Fahmy et Aziz Skalli