Communiqué de presse du groupe Renouveau Bordeaux

Ce mardi 14 décembre, le groupe Renouveau Bordeaux a porté auprès des élus du conseil municipal la question des effondrements des immeubles à Bordeaux en trois étapes :

Ces dernières semaines, après une première rencontre avec l’association, Catherine Fabre, conseillère municipale de Bordeaux et députée de Gironde, a porté la voix des victimes auprès de l’Etat afin de demander la reconnaissance du caractère collectif de la catastrophe survenue rue de la Rousselle et la mise en œuvre d’un comité local d’aide aux victimes (CLAV) sous la présidence de la préfecture de la Gironde. Cette démarche a permis à l’association des victimes de rencontrer rapidement le cabinet de la préfète de la Gironde et le procureur de la République et de voir leurs demandes acceptées. « C’est une étape majeure pour les victimes qui leur permettra de peser face aux assureurs ; ces derniers s’étant désengagés ces derniers mois laissant les victimes face à des grandes difficultés financières ».

De plus, le groupe Renouveau Bordeaux a porté un vœu au conseil municipal, par la voix d’Aziz Skalli, conseiller municipal de Bordeaux, pour demander la création d’un fonds de solidarité exceptionnel qui serait dédié aux victimes et sinistrés de la rue de la Rousselle. Afin d’apporter une réponse adaptée à cette situation exceptionnelle, le groupe Renouveau Bordeaux souhaite que la Ville de Bordeaux s’engage dans la création de ce fonds, qui permettra d’aider les victimes dans leurs dépenses et leurs démarches à la hauteur de leurs besoins immédiats et leur permettra d’attendre les indemnités éventuelles de leurs assurances.

Enfin, sur le long terme, Thomas Cazenave, président du groupe Renouveau Bordeaux, a interpellé le maire de Bordeaux et déploré la méthode retenue pour la prévention des risques d’effondrement d’immeubles à Bordeaux, qui acte un renoncement par rapport aux engagements pris en juillet : « A la suite de nouvelles évacuations d’immeubles, il y a 15 jours, nous voyons qu’il y a manifestement des risques et des fragilités, il est de notre responsabilité de prévenir et d’appliquer à ce sujet un principe de précaution parce qu’il en va de la sécurité de nos concitoyens. Vous nous présentez cet après-midi une approche pour conduire le diagnostic en centre-ville qui ne nous convient pas, parce qu’elle ne peut reposer que sur le bon vouloir du propriétaire. Nous considérons que la ville doit avoir une idée précise des risques et fragilités des immeubles du centre historique. Comment assurons[1]nous que les propriétaires d’immeubles les plus à risques conduiront bien le diagnostic ? Aucune garantie dans cette méthode ». C’est la raison pour laquelle, le groupe Renouveau Bordeaux a proposé de changer de méthode et que la ville de Bordeaux conduise elle-même le travail d’identification et de diagnostic des immeubles.

Groupe Renouveau Bordeaux
Thomas Cazenave, Catherine Fabre, Anne Fahmy et Aziz Skalli